C’est la rentrée !! Soirée cinéma à Uzès le 20 septembre !

Pour sa première soirée de la saison l’association Cartes Blanches en partenariat avec le cinéma le Capitole d’Uzès vous propose une soirée autour d’une figure incontournable de la région et du cinéma français : Jean-Louis Trintignant.

S’il est un comédien indispensable au cinéma, c’est bien Jean-Louis Trintignant. Ce natif du Vaucluse est en réalité issu d’une ascendance paternelle gardoise. Il a d’ailleurs déroulé toute son enfance dans le Gard, département auquel il demeure attaché aujourd’hui encore.

Portrait de Jean-Louis Trintignant

Adolescent timide et grand amateur de poésie, il se passionnera très tôt pour Apollinaire, Aragon et Prévert. C’est dans le courant des années 1940, en voyant Charles Dullin interpréter L’Avare de Molière que se déclenche en lui la vocation de la comédie. Interprète de le troupe de Raymond Hermantier, puis plus tard dans celle du T.N.P. de Jean Vilar, il va faire mûrir son talent sur les planches avant de se lancer dans le cinéma. Son premier grand succès arrive en 1956 aux côtés de Brigitte Bardot dans Et Dieu créa … la femme de Roger Vadim. Le film va remporter un tel succès que Trintignant connaîtra une gloire internationale. A partir de ce moment-là Jean-Louis Trintignant ne va cesser de tourner sous la direction des cinéastes les plus prestigieux : Franju, Demy, Cavalier… Le cinéma italien lui ouvrira aussi ses portes notamment pour Été violent de Valerio Zurlini et Le Fanfaronde Dino Risi où il aura pour partenaire Vittorio Gassman.

Au mitan des années 1960, Claude Lelouch lui offre un rôle inoubliable dans Un homme et une femme qui remportera la Palme d’or du festival de Cannes en 1966, ainsi que deux Oscars : meilleur film étranger et meilleur scénario.

Jean-Louis Trintignant est aussi l’homme d’un cinéma engagé. Il a ainsi fait partie des premiers films de Costa-Gavras : Compartiment tueurs, (pour lequel il remportera le prix d’interprétation au festival de cannes 1969) ; tout comme on le remarque dans Le Combat dans l’île d’Alain Cavalier, ou Le Conformiste de Bernardo Bertolucci. Le comédien a toujours mené une carrière internationale en alternant films d’auteurs (Ma Nuit chez Maud, Les Biches, Vivement dimanche !…) et grands succès populaires (La Banquière, Le grand Pardon, Flic story…). Le théâtre lui a aussi offert quelques beaux rôles. Il fut l’interprète de Giraudoux, Sagan, Shakespeare ou Ionesco. C’est cependant au cinéma qu’il a consacré l’essentiel de sa carrière, en se lançant même dans l’aventure de la réalisation. Jean-Louis Trintignant compte deux films à son actif : Une journée bien remplie(1972) et Le Maître-nageur(1978).

Jean-Louis Trintignant est aujourd’hui à la tête d’une carrière ininterrompue, dont Patrice Chéreau, Michael Haneke, Bertrand Blier, Jacques Audiard et tant d’autres balisent le parcours . Epoux de femmes de cinéma (Stéphane Audran, puis Nadine Marquand), père  et grand-père de comédiens, il n’aura jamais cessé d’illuminer de son talent singulier tous les univers qu’il aura fréquenté.


Biographie de Jean-Louis Trintignant par Vincent Quivy

Vincent Quivy, auteur de la biographie Jean-Louis Trintignant, l’inconformiste (éditions du Seuil) apportera son éclairage sur le film, et partagera ses connaissances avec le public.

Pot d’accueil et rencontre dès 19h00 au cinéma le Capitole !!

 

Portrait de Vincent Quivy

Vincent Quivy, journaliste et historien, a publié au Seuil Les soldats perdus. Des anciens de l’OAS racontent (2003), Chers élus. Ce qu’ils gagnent vraiment (2010), La Justice sous Sarkozy (2012), Qui n’a pas tué John Kennedy ? (2013), Alain Delon, ange et voyou (2017)

Et à 20h00 : Projection du film Z de Costa-Gavras (1969), avec Jean-Louis Trintignant, Yves Montant, Irène Papas, Charles Denner, Bernard Fresson, Jean Bouise, Jacques Perrin, Pierre Dux, François Périer

Affiche de Z

Z de Costa-Gavras (1969)
L’action se déroule dans les années 1960, en Grèce. La gendarmerie et la police cherchent à tout prix à réprimer le communisme et tout mouvement qui lui serait affilié. Une réunion pacifiste animée par « le docteur », un député progressiste est programmée. Tandis que les forces de l’ordre laissent les partisans du pouvoir attaquer physiquement les participants à la réunion, « le docteur » est violemment agressé dans la confusion et meurt de ses blessures. Le juge d’instruction chargé de l’enquête va alors découvrir que les plus hautes autorités de l’État cherchent à camoufler cette mort en simple accident.

Pré-vente dès maintenant au cinéma le Capitole d’Uzès !

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